martes, 18 de diciembre de 2012

Final de la vida: conclusiones Informe Sicard


El semanario católico francés « LaVie » publica este martes 18 de diciembre, íntegramente, las conclusiones del Informe de la Comisión Sicard sobre el fin de la vida que, esta misma mañana han entregado al Presidente de la República, quien encargó en junio pasado al profesor Didier Sicard su elaboración.
(Abajo una postdata en castellano, añadida a las 11 de la noche)

Conclusiones del Informe Sicard:

"Tous les échanges avec les personnes rencontrées, les nombreux témoignages, les déplacements dans la France entière et à l’étranger, les rencontres, les auditions, mettent au jour une réelle inquiétude sur les conditions préoccupantes, trop souvent occultées, de la fin de vie en France et l’impasse des réponses posturales.

La commission rappelle deux observations centrales :

  • l’application insuffisante depuis 13 ans de la loi visant à garantir l’accès aux soins palliatifs, depuis 10 ans de la loi relative aux droits des malades (loi Kouchner), et l’enfin depuis 7 ans de la loi Leonetti.
  • le caractère particulièrement dramatique des inégalités au moment de la fin de vie.

Après ses recommandations largement développées, la commission souligne avec force :

  • avant tout, l’impératif du respect de la parole du malade et de son autonomie.
  • le développement absolument nécessaire d’une culture palliative et l’abolition de la frontière entre soin curatif et soin palliatif.
  • l’impératif de décisions collégiales.
  • l’exigence d’appliquer résolument les lois actuelles plutôt que d’en imaginer sans cesse de nouvelles.
  • l’utopie de résoudre par une loi la grande complexité des situations de fin de vie. (*)
  • le danger de franchir la barrière d’un interdit.

Si le législateur prenait la responsabilité d’une dépénalisation d’une assistance au suicide, deux points majeurs doivent être ici affirmés avec netteté :

  • la garantie stricte de la liberté de choix en témoignant de l’autonomie de la personne.
  • l’impératif d’impliquer au premier chef la responsabilité de l’Etat et la responsabilité de la médecine.

De même, si le législateur prenait la responsabilité d’une dépénalisation de l’euthanasie, la commission entend mettre en garde sur l’importance symbolique du changement de cet interdit car :

  • l’euthanasie engage profondément l’idée qu’une société se fait du rôle et des valeurs de la médecine.
  • tout déplacement d’un interdit crée nécessairement de nouvelles situations limites, suscitant une demande indéfinie de nouvelles lois.
  • toute médecine comporte sa part d’action aux confins de la vie sans qu’il soit nécessaire de légiférer à tout coup.

La commission souhaite remercier le Président de la République d’avoir ouvert un tel espace de réflexion, dont on pressent l’importance pour l’avenir.

La commission entend à l’issue de son travail souligner qu’il serait illusoire de penser que l’avenir de l’humanité se résume à l’affirmation sans limite d’une liberté individuelle, en oubliant que la personne humaine ne vit et ne s’invente que reliée à autrui et dépendante d’autrui. Un véritable accompagnement de fin de vie ne prend son sens que dans le cadre d’une société solidaire qui ne se substitue pas à la personne mais lui témoigne écoute et respect au terme de son existence.

(*) "Ne légiférez qu’en tremblant, ou bien, Entre deux solutions, préférez toujours celle qui exige le moins de droit et laisse le plus aux mœurs ou à la morale." CARBONNIER, Jean. Flexible droit, Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence, EJA, Paris, 1998."

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P. D. a las 23 horas.

Haciendo zapping esta noche caigo en un programa en directo de la televisión francesa “Publiquc Senat”. Una entrevistadora y cuatro personas. Entre ellas Didier Sicard el Senador Leoneti, propulsor de una ley anterior (de 2005) sobre el mismo tema. He llegado avanzado el debate. Traslado algunas ideas que he retenido.

(Sicard a preguntas de la entrevistadora): Lo fundamental de nuestro Informe es respetar la voluntad del paciente. Añade que no sabe como actuará cuando le toque enfrentarse a su muerte. Pero que quisiera que el medido le escuchara y respetara.

(Sicard). Ninguna ley, sea la que sea, resolverá todos casos.

Sicard y Leoneti: Es preciso introducir mas allá de la búsqueda del éxito curativo la noción de “acompañar al paciente”, preocuparse de su psique, no solamente de la dimensión física. Que llegado el caso el médico y el paciente puedan hablar de la muerte.

Leonetti manifiesta su acuerdo con la evolución que aporta el informe Sicard al que el presentó (y se aprobó) el año 2005.
 

Me pregunto cuándo veremos un programa así entre nosotros.

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