El semanario católico francés « LaVie »
publica este martes 18 de diciembre, íntegramente, las conclusiones del Informe
de la Comisión Sicard
sobre el fin de la vida que, esta misma mañana han entregado al Presidente de la República , quien encargó
en junio pasado al profesor Didier Sicard su elaboración.
(Abajo una postdata en castellano, añadida a las 11 de la noche)
"Tous
les échanges avec les personnes rencontrées, les nombreux témoignages, les
déplacements dans la France
entière et à l’étranger, les rencontres, les auditions, mettent au jour une
réelle inquiétude sur les conditions préoccupantes, trop souvent occultées, de
la fin de vie en France et l’impasse des réponses posturales.
La commission rappelle deux observations centrales :
- l’application insuffisante depuis 13
ans de la loi visant à garantir l’accès aux soins palliatifs, depuis 10
ans de la loi relative aux droits des malades (loi Kouchner), et l’enfin
depuis 7 ans de la loi Leonetti.
- le caractère particulièrement
dramatique des inégalités au moment de la fin de vie.
Après ses recommandations largement développées, la commission souligne
avec force :
- avant tout, l’impératif du respect de
la parole du malade et de son autonomie.
- le développement absolument
nécessaire d’une culture palliative et l’abolition de la frontière entre
soin curatif et soin palliatif.
- l’impératif de décisions collégiales.
- l’exigence d’appliquer résolument les
lois actuelles plutôt que d’en imaginer sans cesse de nouvelles.
- l’utopie de résoudre par une loi la
grande complexité des situations de fin de vie. (*)
- le danger de franchir la barrière
d’un interdit.
Si le législateur prenait la responsabilité d’une dépénalisation d’une
assistance au suicide, deux points majeurs doivent être ici affirmés avec
netteté :
- la garantie stricte de la liberté de
choix en témoignant de l’autonomie de la personne.
- l’impératif d’impliquer au premier
chef la responsabilité de l’Etat et la responsabilité de la médecine.
De même, si le législateur prenait la responsabilité d’une dépénalisation
de l’euthanasie, la commission entend mettre en garde sur l’importance symbolique du changement
de cet interdit car :
- l’euthanasie engage profondément
l’idée qu’une société se fait du rôle et des valeurs de la médecine.
- tout déplacement d’un interdit crée
nécessairement de nouvelles situations limites, suscitant une demande
indéfinie de nouvelles lois.
- toute médecine comporte sa part
d’action aux confins de la vie sans qu’il soit nécessaire de légiférer à
tout coup.
La
commission souhaite remercier le Président de la République d’avoir
ouvert un tel espace de réflexion, dont on pressent l’importance pour l’avenir.
La
commission entend à l’issue de son travail souligner qu’il serait illusoire de
penser que l’avenir de l’humanité se résume à l’affirmation sans limite d’une
liberté individuelle, en oubliant que la personne humaine ne vit et ne
s’invente que reliée à autrui et dépendante d’autrui. Un véritable
accompagnement de fin de vie ne prend son sens que dans le cadre d’une société
solidaire qui ne se substitue pas à la personne mais lui témoigne écoute et
respect au terme de son existence.
(*) "Ne légiférez qu’en tremblant, ou bien, Entre deux solutions,
préférez toujours celle qui exige le moins de droit et laisse le plus aux mœurs
ou à la morale." CARBONNIER, Jean. Flexible droit, Librairie Générale de
Droit et de Jurisprudence, EJA, Paris, 1998."
xxxxxxxxx
xxxxxxxxx
P. D. a las 23 horas.
Haciendo zapping esta
noche caigo en un programa en directo de la televisión francesa “Publiquc Senat”.
Una entrevistadora y cuatro personas. Entre ellas Didier Sicard el Senador
Leoneti, propulsor de una ley anterior (de 2005) sobre el mismo tema. He
llegado avanzado el debate. Traslado algunas ideas que he retenido.
(Sicard a preguntas de la
entrevistadora): Lo fundamental de nuestro Informe es respetar la voluntad del
paciente. Añade que no sabe como actuará cuando le toque enfrentarse a su
muerte. Pero que quisiera que el medido le escuchara y respetara.
(Sicard). Ninguna ley,
sea la que sea, resolverá todos casos.
Sicard y Leoneti: Es
preciso introducir mas allá de la búsqueda del éxito curativo la noción de “acompañar
al paciente”, preocuparse de su psique, no solamente de la dimensión física. Que
llegado el caso el médico y el paciente puedan hablar de la muerte.
Leonetti manifiesta su acuerdo
con la evolución que aporta el informe Sicard al que el presentó (y se aprobó)
el año 2005.
Me pregunto cuándo veremos
un programa así entre nosotros.
No hay comentarios:
Publicar un comentario